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Vie d’hier et d’aujourd’hui

Blé panification

dimanche 21 septembre 2008

LE BLÉ – MOISSON et PANIFICATION

Autrefois, on moissonnait à la faucille ou à la faux. On faisait, à l’aide de fourches en bois, des gerbes que l’on liait à la main. Elles étaient transportées en chariot à la ferme.

Le propriétaire de la moisson permettait le glanage lorsque toute sa récolte de gerbes de blé était engrangée. Les plus pauvres avaient à cette époque le droit de ramasser ce qui avait été oublié sur le champs. Ils broyaient les grains sur des pierres pour obtenir une farine grossière qu’ils utilisaient pour faire un pain grossier, mais gratuit… ( le fameux tableau de Millet, les Glaneuses ).

Aujourd’hui, nous pouvons voir au cours de nos déplacements en voiture, de gros camions emplis de grains de blé, sortir d’un champs moissonné.

Ce champs a été mis à nu par des engins fabuleux, énormes : moissonneuses-batteuses-lieuses ou égraineuses.

Il reste alors sur le champs des rouleaux de paille pressée, telles des bobines géantes qui sècheront et deviendront plus tard litières pour le bétail.

La paille pourra être vendue aux Fabricants de cartonnages ou de matériaux isolants.

En construction, le torchis est un mélange de terre argileuse malaxée avec de la paille hachée ou de foin pour former le hourdis ( maçonnerie légère des colombages ).

Les grains de blé sont généralement ensilés par des Coopératives et acheminés vers des Minoteries pour être moulu.

L’homme préhistorique utilisait des pierres entre lesquelles il écrasait les grains.

Puis ce furent le mortier et le pilon, dont certaines régions délaissées font encore usage(pour le mil).

Ensuite ce fut la meule, pierre actionnée par des moulins à vent ou à eau ( Meunier, tu dors – ton moulin, ton moulin va trop vite…)

Actuellement les grains passent par différents engins qui les écrasent, l’enveloppe est enlevée, l’amande farineuse pulvérisée donnera la farine.

Lorsque le " Consommateur " réclame du pain plus blanc, il faut des farines mieux blutées, le son et le germe sont retirés et donnés par exemple, comme nourriture, au bétail.

Si on laisse son et germe, c’est de la farine de gruau et on peut en faire de la semoule.

Le pain complet est fait avec une farine à laquelle on a laissé tous les éléments du grain.

Les boulangers dans le vent inventent des pains suivant leurs idées : pain au sel de Guérande,

à la farine de châtaigne,

à la farine de maïs,

à la farine de seigle,

pain au son ( pain déjà complet mais additionné de son supplémentaire ),

pains de campagne où sont intégrées de nombreuses graines de céréales,

pain au pavots, pain aux noix,

pain aux noisettes et miel, etc…..

Les farines provenant du blé "Triticum durum " servent à la fabrication des pâtes.

Les farines de blé tendre, à plus faible teneur en protéines, sont employées en pâtisserie, également pour la fabrication des farines spéciales des petits déjeuners et à l’occasion ….Obtenir de l’alcool par fermentation.

En phytothérapie, l’huile extraite du germe de blé a une forte teneur en acides gras essentiels : 72% ( acide linoléique, oléique, et linolénique ) et présence de bétasitostérol et vitamine E. On le préconise dans les excès de cholestérol, et en prévention de l’athérosclérose.

Des expressions : Blond comme les blés …..

Manger son blé en herbe …. (dilapider son bien)

Se faire du blé…. (gagner de l’argent)

Un film de Claude Autant-Lara sur un livre de Colette, avec Edwige Feuillère : Le Blé en Herbe.

Un tableau de Millet : Les Glaneuses.

Des chansons, il y en a sûrement d’autres…..

Les blés d’or :

Mignonne, quand le soir descendra sur la terre

Et que le rossignol viendra chanter encore

Quand le vent soufflera sur la verte bruyère,

Nous irons écouter la chanson de blés d’or……

Chanson dont, à cause des ans, j’ai oublié le titre…

L’autre été, en fauchant les blés,

On crevait de soif dans la plaine.

A plat ventre, je suis allé

Boire de l’eau à la fontaine.

L’eau froide m’a glacé les sangs

Et je meurs par ce triste automne

Où l’on danse devant la tonne.

J’entends les violons, Marie.

Vas, petite que j’aime bien,

Vas, je n’ai plus besoin de rien.

Vas t’en danser à la prairie.

J’entends les violons Marie…..

Ode


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Raymond de Cagny