Vie d’hier et d’aujourd’hui

L’ANGÉLIQUE (angelica)

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C’est une ombellifère

A l’état sauvage, elle pousse dans les Alpes et les Pyrénées. Haute de 30 cm à 1 mètre, elle possède des feuilles décoratives, elles ont 5 à 7 folioles vert clair.

Elle a une odeur caractéristique.

Ses fleurs sont en ombelles. Sa racine est bien développée.

Sa tige fraîche confite dans le sucre donne l’angélique des pâtissiers. Macérée dans l’alcool avec des amandes amères, elle deviendra le « ratafia » d’angélique.

En phytothérapie, la partie utilisée en poudre, dans les gélules, c’est la racine.

Elle contient une huile essentielle bénéfique sur le système digestif.

Antispasmodique, elle favoriserait l’écoulement de la bile, combattrait l’aérophagie et les ballonnements.

Elle est devenue une plante de culture.

L’ARMOISE (artémisia)

Famille des Composées, tribu des Radiées.

Il en existe environ 200 espèces répandues dans les Pays de l’hémisphère nord.

Elles ont des feuilles alternes, divisées, des fleurs jaunes cachées par des bractées ouateuses.

Elles ont une forte odeur d’absinthe.

L’armoise absinthe existait dès 1550. C’était une liqueur nuisible, amenant les buveurs à une variété d’alcoolisme (l’absinthisme).

Aux temps mythiques, cette plante était dédiée à la déesse Artémis, protectrice des vierges et des femmes malades…

Un dicton ancien traduisait la valeur de l’armoise, qui disait : "Quiconque connait les vertus de l’Armoise en met dans sa chemise".

Hippocrate, grand médecin antique la conseillait dans les symptômes liés aux cycles menstruels.

En phytothérapie, la partie broyée dans les gélules est la feuille de l’armoise. C’est la plante par excellence des troubles féminins. L’huile essentielle est contenue dans les feuilles et sa régulation sur le cycle féminin aurait traversé les siècles.

Ode à suivre ...