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La Tribune des Valeurs

Les Humoristes ’1’

dimanche 6 mars 2011

Pour rire un peu

TRISTAN BERNARD

Humoriste né le 7 Septembre 1866 à Besançon.

Ville où est né également Victor Hugo, au 138 de la Grand Rue. Tristan Bernard est né au N° 23 de la même rue. Ce dernier disait "On a mis des plaques sur les 2 immeubles, mais la mienne a été apposée par la Cie du Gaz !...

Famille de petits bourgeois drapiers, il eut des études peu remarquables. Passionné de paresse, il faisait remarquer que "L’homme n’est pas fait pour travailler, la preuve c’est que ça le fatigue ! "

Conseil à sa bonne : "J’ai demain un rendez-vous important, réveillez-moi à 7 heures. Si à 8 heures, je ne suis pas levé, laissez –moi dormir jusqu’à midi. "

Il fut avocat à Paris, puis Directeur d’une petite usine d’aluminium à Creil, puis Directeur sportif du stade Buffalo à Montrouge.

Ses premiers textes sont de 1891 et passent à la Revue Blanche. Il s’y fait des amis : Georges Auriol, Courteline, Jules Renard et Pierre Weber son beau-frère. Ils écriront ensemble, chacun un chapitre aux situations extravagantes : X…roman impromptu.

Il fut même lecteur de manuscrits au théâtre de la Porte St Martin. Faute de réussite professionnelle, il écrivit lui-même des pièces de théâtre à succès : "L’anglais tel qu’on le parle" en 1899 "Triple Patte" (1905) "Le petit café" (1911)

Il subit quelques fours (bides) et implorait ses amis "de venir armés voir ses pièces, l’endroit est désert ! "

L’un d’eux lui demanda 2 places gratuites, il refusa en déclarant " je ne donne que des rangs entiers" !

Il était profondément bon, se réjouissait des succès de ses amis et entretint des amitiés véritables avec Maurice Donnay, Alphonse Allais, Lucien Guitry et Jules Renard.

Quelques unes de ses remarques :

On ne prête qu’aux riches, on a raison, les pauvres remboursent difficilement. Le malentendu fait les divorces, mais il fait encore plus d’unions. Je veux bien changer d’opinion, mais avec qui ?

Quelques riantes réparties :

Un jeune auteur lui demandait conseil pour donner un titre à la pièce qu’il venait d’écrire. " Y a-t-il des tambours dans votre pièce ? " Non, Maître dit l’auteur ahuri ! " Et des trompettes ? " Non plus… " Eh bien, à votre place, je l’appellerais " sans tambours ni trompettes ".

Une jeune comédienne voulait qu’il l’aide à trouver un nom de théâtre : "Comment vous prénommez-vous ? "
  Maud. "Que diriez-vous de Maud Cambronne ? "

Un après- midi, prié à un thé famélique, l’hôtesse avare avait coupé tous les gâteaux en 2 lui demanda s’il en prendrait .Il répondit " je prendrais volontiers un "ba" !

Il se moqua facilement de l’Académie française. Il envoya sa candidature par pneumatique, puis envoya son fils pour la corvée des visites. Il déclara à un journaliste " Le costume est très cher. Il parait qu’on revend le costume des défunts. J’attendrai qu’il en meure un de ma taille…"

De tout ceci, un Immortel déclara " M. Tristan Bernard agit exactement comme s’il voulait ne pas être élu ! "

Il fut triste les dernières années de sa vie, alors qu’il avait été un humoriste heureux.

Il portait l’étoile jaune et tentait d’en sourire " Quelle triste époque, les comptes sont bloqués et les Bloch sont comptés ! "

Comme beaucoup de ses congénères, il se réfugia en zone non occupée. Il confia à un ami " Ici, nous ne sommes plus à Cannes, mais à Khan ! "

Malgré son âge, il fut arrêté et conduit à Drancy. Dans le camion qui l’emmenait il dit à sa femme "Jusqu’ici nous vivions dans la crainte, nous allons désormais vivre dans l’espoir".

Sacha Guitry n’avait pas oublié qu’il avait été un grand ami de son père lui promit un colis, il lui demanda simplement "un cache nez" !

Les relations de Sacha firent que Tristan Bernard put regagner son appartement du Champ de Mars. Il mourut dans son lit le 7 Décembre 1947.

Ode


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Raymond de Cagny