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Robert Hossein 3

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mardi 17 février 2009

MONSIEUR Robert HOSSEIN suite

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MP3 - 2.6 Mo

Il tombe dans un régiment disciplinaire !

Quelle bonne blague…

Il y rencontre un garçon russe, le voilà parlant russe tout le long de la journée.

Il eut la chance d’avoir un capitaine médecin major, amateur de théâtre chargé d’organiser kermesses et récréations de toutes sortes.

Ce capitaine excentrique et lunatique ne pouvait pas prononcer le nom de M. Hossein, il allait jusqu’à l’appeler Hosseinhoff !

S’il avait fallu se prononcer sur la période armée de notre soldat d’infortune, il aurait fallu dire que c’était un animateur excellent, un créateur de spectacles hors pair, mais ajouter que c’était un piètre soldat !

Après avoir suivi un stage, il est devenu à Baden-Baden, un très bon infirmier.

Il dit lui-même que c’est à l’armée qu’il a eu le temps d’écouter les autres et qu’il a compris la force et la valeur de l’amitié.

C’est là qu’il a eu l’occasion de rencontrer le commandant Brialy, père de Jean-Claude.

Au cours d’une inspection, ce dernier a demandé s’il y avait des réclamations quant à la nourriture.

Un seul se fit connaître, c’était M. Hossein !

Il expliqua, sans mollir, que les repas pourraient être appétissants, meilleurs, plus propres et plus civilisés !

« Et vous voudriez, peut être venir manger chez moi, aussi ? »

A la suite de cet échange de possibilités envisagées, il dîna chez le commandant Brialy, fit la connaissance de Jean-Claude et partagea sa chambre !

Ils se sont perdus de vue et retrouvés quelques années plus tard.

A la fin de sa période militaire, il fut dans une grande inquiétude. Il se mit à craindre ce qui l’attendait dehors. Il ne savait pas du tout quoi faire.

C’était en 1949.

Il se trouvait une fois de plus en état de survie.

Puis Frédéric Dard entra dans son univers en l’emmenant dans sa tanière, refuge tapissé de livres.

Il fit équipe avec Michel Auclair, Henri Vidal, Reggiani et Frank Villard en 1954 et joua au théâtre de la Renaissance « La Corde » qui fit les beaux jours d’Hitchcock. Le succès fut au rendez-vous.

Du côté du "Grand Guignol" avec Frédéric Dard, après la réussite de "Du plomb pour ces demoiselles", il décida qu’il fallait sortir du genre "grandguignolesque".

Ils montèrent : "Dr Jekyll et mister Hyde" et "La chair de l’orchidée".

Mais il était dépressif et désespéré….

Ode à suivre ...


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Raymond de Cagny