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La Tribune des Valeurs

Valeurs de la Chanson française (2)

lundi 16 août 2010

Valeur de la chanson française

Il pleut il pleut bergère

Rentre tes blancs moutons

Entends-tu le tonnerre

Bergère, vite allons

Fabre d’Eglantine était un fieffé menteur !

Il naquit en 175O à Limoux, département de l’Aude (bien connu pour son vin : la blanquette de Limoux) ;

Son nom était tout simplement Philippe, François, Nazaire Fabre.

En 1771, il remporta « Le lys d’argent » aux jeux floraux de Toulouse pour son "Sonnet à le Vierge".

Mais la fameuse "Eglantine d’or" qu’il aurait obtenue est un de ses mensonges qui foisonnent. Il n’y eu pas cette année là de prix de l’Eglantine…

Cette fleur lui servit donc de patronyme…

Et moi de dire, à mon habitude, " et voilà l’travail ".

Puis il prit la route avec des comédiens ambulants. Il faillit être pendu pour avoir rapté l’ingénue de la Troupe, à Namur.

Il se maria en 1778 avec une autre actrice de la Troupe, à Strasbourg.

Lors d’un séjour à Maëstricht (déjà connu à l’époque), en 1780, il composa la fameuse chanson "Il pleut, il pleut, bergère". Ce sont ses premiers vers, le titre réel était "l’hyménée", sur la musique d’un violoniste : Victor Simon.

Durant 7 ans, il écrivit 17 pièces de théâtre dont "Philinte" ou la suite du "Misanthrope"

Mais voilà que la Révolution pointe, pour lui c’est une aubaine !

Il se remue tant et plus sur tous les fronts : Directeur de journaux, Créateur du Club des Cordeliers, Secrétaire de Danton et même député de Paris, il entrera en Mars 1793 au Comité de Salut Public.

Il osa même s’attribuer la réalisation du fameux calendrier.

Malversations prouvées, Robespierre le fait emprisonner en Octobre 1793, tribunal révolutionnaire, en même temps que Danton et condamné à mort… Il eut, paraît-il, encore envie de briller et déclara "Fouquier peut faire tomber ma tête, mais pas mon Philinte". Pourtant les deux chutèrent.

La guillotine tomba pour lui, le 5 Avril 1794.

Il aurait, paraît-il encore fredonné "Il pleut, il pleut bergère" sur la charrette qui l’emmenait vers la fin de l’Orage…

Ode


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Raymond de Cagny