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Magnifique Ile de Ré !..
dimanche 19 mai 2013
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Valeurs Françaises des habitants des PORTES EN Ré
D’après les archives de la Commune, en novembre 1875, un trois mâts Prussien, Le Margareth, jaugeant de 150 à 300 tonneaux, faisait naufrage au large des PORTES EN Ré.
Avec leur courage de marins, face à leur amie ou ennemie commune, la mer , ils se portèrent au secours de l’équipage en perdition. Ils avaient mème oublié notre défaite guerrière de 1870.
Une partie de la cargaison ayant pu être sauvée, le propriétaire du trois mâts offrit aux habitants des PORTES EN Ré, en ex-voto, une grande statue de la Vierge, érigée en 1876 ou 77 sur le pignon nord de la petite chapelle surplombant la mer.
Cette statue a toujours été restaurée et entretenue depuis, malgré les changements des régimes politiques.
Je vois là, non seulement une Valeur Française : le courage, mais aussi une Valeur allemande : la reconnaissance d’ Etres humains envers d’autres Humains...
Cette petite chapelle se nomme la Chapelle des MARINS.
Un ou une inconnu a écrit un poème, l’a affiché sur la porte.
Trois années se sont écoulées depuis ma découverte.
Fidèlement, le texte a été recopié, mis sous verre cette annèe et toujours présent aux yeux des touristes croyants ou incroyants... Ode.
Voici ce poème :
Notre Dame des flux et reflux
N.Dame du fond des âges N.Dame du temps qui passe Prends pitié de nous Qui sommes de passage Sur la plage. N.Dame des flux et des reflux N.Dame des allées et venues Marche avec nous sur le sable Avant qu’à jamais s’efface La trace de nos pas. N.Dame des dunes Blanches et courbes collines Modelées par la main du vent Apaise nos soucis Et guérit nos blessures Avant qu’à jamais nous disparaissions Dans les sables du temps. N.Dame des airs L’air léger du matin Le vent crissant dans les oyats tremblants Emplit nos poumons de plein air Avant qu’à jamais nous manque le souffle Au moment du dernier passage, ô N.Dame, Et du dernier soupir, Et du dernier regard, Et du dernier baiser. Souviens-toi de notre pèlerinage Sur la plage Et conduis-nous Dans l’éblouissement De la lumière éternelle. ( Poète inconnu )
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Raymond de Cagny