La Tribune des Valeurs

Aprè REIMS… Cliquer pour écouter :

Il avait endossé, en 1973, la soutane dans "Prêtres interdits" de Denys de la Patelière, et avait retrouvé B.B. dans "Don Juan 73" de Vadim.

Il retrouva son complice du temps du Grand Guignol : Roger Hanin, dans "Le Protecteur" avec Bruno Cremer et Jean Servais, et Bernard Blier dans "Faux cul".

Quelques années plus tard, en 1982, il retrouvait Roger Hanin dans "Le Grand Pardon" d’Alexandre Arcady, avec Richard Bohringer .

Sa saison de Reims s’était terminée en beauté 1977/1978, par une tournée en jouant "Huis clos" et "La Putain respectueuse" de Sartre.

Cherchant une actrice féminine pour le rôle de Dounia , sœur de Raskolnikov dans "Crime et chatiment", il feuilleta le Bottin des acteurs. Ayant remarqué la photo de Candice Patou, il la convoqua.

D’après Monsieur Hossein, ils n’eurent pas franchement le coup de foudre ! Au contraire, elle n’eut le rôle de Dounia qu’à la suite de l’arrêt de jeu de la comédienne qui avait eu le rôle… Elle s’y montra admirable…

La suite des jours fit qu’ils se sont rapprochés l’un de l’autre…

Ils s’épousèrent pour le meilleur et quelque peu, dit-il, pour le pire !

Un fils leur est né, en 1980.

Monsieur Hossein se dit hypocondriaque. D’où une aventure grandguignolesque qui lui arriva…

Sa femme avait rapporté de Nice du mimosa. Pressée par le temps, elle mit les rameaux dans une bouteille en plastique emplie d’eau avec le sachet donné par la fleuriste pour la bonne conservation , le tout sur la cheminée, en attente d’un vase…

Dans la nuit, Monsieur Hossein, assoiffé, but le mélange. Drôle de goût !

Réveil en urgence d’un docteur, taxi à vive allure vers l’Hôpital le plus proche. Il était menacé d’un empoisonnement … Ses pensées voguaient à la dérive vers son agonie…

L’interne des urgences remit la chose à sa juste proportion. Après avoir lu la formule du fameux sachet, il eut un regard ironique et donna son diagnostic : M.Hossein venait tout simplement d’absorber de l’aspirine…ni plus , ni moins !...

Dans "La Nostalge" il fait de grands compliments de Candice, il se plait à livrer au lecteur tous les défauts qu’il possède comparés à toutes les qualités qu’elle porte en elle et qui font son bonheur à lui !

Il termine en disant "un jour, je prendrai peut-être la peine de lui écrire quelque chose comme : Réflexions autour d’une femme… Elle verra que je n’ai rien oublié de ce qu’elle m’a offert, avec tant de délicatesse".

Ode

A suivre...